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samedi 31 août 2013

(Re)trouver sa place

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Depuis une semaine, N., 3 ans, erre dans la maison.

Depuis une semaine, N. se sent seul.

Depuis une semaine, N. s'ennuie.

Depuis une semaine, N. fait du collé-serré dans nos jambes.

Depuis une semaine, ses frères ont recommencé l'école et il n'a donc plus personne pour jouer avec lui (L. est encore trop petite à son goût ^__^).

C'est une situation nouvelle pour lui comme pour nous qui va nécessiter, je pense, un temps d'adaptation.

On se rend compte qu'il a peu l'occasion de s'occuper tout seul. Qu'en sa qualité de troisième de la fratrie, il a toujours été entouré puis intégré aux jeux de ses frères. Qu'on a perdu l'habitude de s'occuper d'un seul de nos enfants (parce qu'on a pas mal d'autres choses à faire dans la journée, ahem), même si on essaye de faire attention de leur accorder un moment privilégié à chacun au cours de la journée.

Nous avons la chance d'avoir une fratrie qui s'entend plutôt bien et dans laquelle, tous les enfants jouent les uns avec les autres. Qui plus, qui moins. Certains sont plus solitaires que d'autres. Certains suiveurs, d'autres meneurs. N., même s'il a ses intérêts propres et qu'il est le plus petit, se laisse volontiers entraîner dans les "délires" de ses 2 grands frères.

Depuis une semaine, il doit réapprendre à créer son propre univers. Et cela ne va pas de soi. Jouer au foot ? Il lui faut un partenaire, maman ou papa en l'occurrence. Jouer au playmobils ? Personne pour dialoguer. La pâte à modeler est nettement moins drôle quand on ne peut pas faire de bêtise à deux (ou trois). Et tous les autres copains du quartier ont également repris l'école ...

Heureusement, dès la semaine prochaine, il prend lui aussi le chemin de l'école maternelle. Une nouvelle étape dans sa vie de désormais grand garçon. Après la propreté cet été et l'abandon de la lolette prochainement (une chose après l'autre, on ne veut pas trop le brusquer en faisant tout en même temps).

Et je ne vous cache pas qu'il a hâte. De faire comme ses frères ! Et d'avoir des maîtresses rien qu'à lui. De pouvoir raconter ce qu'il a fait pendant les repas en famille.

A tel point que, quand nous sommes allés, ensemble, visiter les locaux et faire connaissance avec les personnes qui s'occuperont de lui, il ne voulait pas repartir et m'a fait une crise monstrueuse avec regard-assassin, NON-résolu et lèvre-inférieure-pendante-de-quand-je-boude. Charmant, surtout pour un premier contact.

L'a du caractère mon bonhomme ? C'est la preuve qu'il n'attend plus que ça ? Ah bon ... ^__^

jeudi 29 août 2013

"En retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part"

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Avant d'avoir des enfants, j'avais avalé une montre suisse (eh, eh, je suis bien placée pour le dire ^__^).

En bonne nullipare, j'étais limite agacée par nos amis primi- ou multipares qui était perpétuellement à la bourre quelque soit la situation. Incroyable quand même de perdre tout contrôle à cause d'une si petite chose.

Mais ça, c'était avant.


Avant le tsunami qu'a été l'arrivée des enfants dans ma vie. Parce que oui, il faut que je vous l'avoue, il y a quelques temps de cela (euh, 7 petites année et des poussières), j'étais persuadée de ne pas avoir l'instinct maternel. Si, si, je vous l'assure. Même enceinte de 8 mois, 3 semaines et quelques jours, je campais sur mes positions.

Même que, quand j'accompagnais celui qui allait devenir mon mari chez son filleul, une famille avec 3 enfants, je trouvais que c'était le meilleur moyen contraceptif qui pouvait exister ...

Et puis, la naissance du premier "petit plat" a chamboulé ma petite vie bien tranquille et bien réglée. Pas à la seconde où je l'ai vu, mais progressivement, le temps qu'on s'adopte mutuellement.

Et depuis, j'ai l'impression que le temps ne s'écoule plus de la même façon.

Paradoxalement avec un seul "petit plat", j'étais presque toujours en retard partout. Mais avec de bonnes excuses ! C'était l'heure de la sieste, l'heure des repas, un caca nucléaire était passé par là, toussa, toussa. J'arrivais systématiquement un quart d'heure trop tard chez le pédiatre. Quelle idée, déjà, de fixer des rendez-vous à l'heure où les nourrissons fond d'habitude la sieste !

Puis, plus le nombre de "petits plats" a augmenté, mieux je suis arrivée à gérer les deadline imposés par notre quotidien. On se complique moins la vie quand on est multi-multipare que comme "simple" primipare (oui, enfin, quoique, ça dépend). On ne court pas chez le pédiatre à la moindre fièvre quand on a quatre enfants. Alors qu'avec un, on a l'impression que le ciel nous tombe sur la tête au moindre bobo. C'est dans l'ordre des choses.

Parfois, quand j'ai cinq minutes pour m'asseoir quelque part et que mon cerveau a l'occasion de fonctionner (fait assez rare - m'asseoir, hein, pas réfléchir, non mais !), je me demande toujours ce que je faisais de ma vie quand je n'avais pas d'enfant.

Sincèrement ? Aucune idée. Je n'arrive plus à me souvenir de quoi était faites mes journées. La faute à mes quatre grossesses qui m'ont fait perdre de précieux neurones (ahem).

Je travaillais et je dormais sûrement plus. J'avais une vie un peu plus sociable. J'avais plus de temps pour moi, pour faire fonctionner les neurones que je n'ai plus. Je lisais plus, aussi. Je cuisinais des plats autrement plus élaborés que les pâtes-à-rien.

Aujourd'hui, comme beaucoup de mamans, je passe mon temps à courir, à faire les choses à moitié, à être perpétuellement interrompue, à trimbaler tout mon petit monde à gauche et à droite.

Je suis devenue la championne du petit-déjeuner et du changement de bébé dans la voiture. Du jeté de "petits plats" à l'entrée du terrain de foot. Du 100 mètres dans les rayons des magasins. De la réalisation du souper d'une main, en faisant les devoirs et en lisant une histoire simultanément. De la tétée express dans les lieux les plus incongrus.

Mais malgré tous mes efforts, les journées (et les soirées) sont toujours trop courtes. Malgré toute ma bonne volonté (ou pas ...) et ma motivation, certaines choses sont laissées, à mon grand regret, à l'abandon. Les albums photos des "petits plats" : deux ans de retard dans le classement. Certains travaux dans la maison : en stand-bye. Mes projets couture-tricot-crochet : repoussés aux calendes grecs. Les remerciements pour la naissance de L., il y a bientôt une année : toujours pas réalisés (trop la honte ...).  J'ai une To do list longue comme le bras et j'ai l'impression de ne pas en voir le bout.

Non mais ! Qui a donc décidé que la journée n'aurait que 24 heures et qu'en plus, il fallait dormir un peu (encore que là aussi, j'aurais une réclamation à déposer, parce que, si on doit dormir, il faudrait nous fournir un bébé qui dorme, lui aussi!).

lundi 26 août 2013

La fille parfaite *

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J'ai longtemps hésité avant de poster ce billet. Inintéressant ? Trop personnel ? Et j'ai pensé que dans un blog, tout ne pouvait pas être toujours tout rose, tout lisse. Qu'on peut aussi se laisser aller à quelques lignes plus révélatrices de son état d'esprit du moment. Si je plombe l'ambiance, je m'en excuse d'avance.

Je ne suis pas la fille dont ma maman a rêvé et je sais que ça la fait souffrir.

Elle ne comprend pas que j'aie changé à la naissance de mon premier "petit plat". Je ne suis pas/plus "famille" selon elle. Famille au sens large du terme, car trop famille-à-moi, apparemment.

Toutes ses amies vivent une vie parfaite avec des filles parfaites qui viennent régulièrement les voir et qui laissent souvent leurs enfants à leur maman. Une semaine, deux voir plus.

Je ne suis pas de celles-là. Et je suis responsable de sa tristesse. Elle a consulté un psy, à cause de moi (mais pas seulement, j'espère).

Les "petits plats" vont chez mes parents deux fois par année, 3 jours consécutifs. Au-delà, c'est, pour l'instant, au-dessus de mes forces. Ils ne sont pas non plus demandeurs, pour l'instant, mais ça changera peut-être.

Jamais les 4 ensemble, car je pense que ça fait beaucoup pour ma maman qui a très peu d'aide de mon papa. En général, je lui confie mes 3 petits garçons, plein d'énergie, c'est déjà pas mal de travail. Elle ne pense pas comme moi.

C'est sans compter les deux fois où nous avons dû aller les rechercher en urgence car ils pleuraient où qu'ils étaient malades. 240 kilomètres ...

Sans compter non plus, les quelques fois où nous lui avons proposé de les prendre et qu'elle a refusé. C'est son droit, mais elle vient me reprocher que je ne les lui confie jamais.

Je ne pense pas la priver de ses petits-enfants, loin de là. Mais nous vivons à deux heures l'une de l'autre. Nous allons les voir tous les mois, au plus toutes les 6 semaines. Car papa "petit plat" travaille souvent le week-end et mes beaux-parents viennent aussi nous voir de temps en temps (ils habitent à 300 kilomètres et logent chez nous). Nous les invitons régulièrement.

Ce n'est peut-être pas assez ? Nous n'avons déjà presque pas de vie de famille à 6 à cause du travail de papa "petit plat". Nous voulons garder quelques week-end pour nous et pour voir nos amis. Mais de toute façon, ça n'est jamais assez pour ma maman, toujours trop court, pas assez de temps passé avec les "petits plats", pas assez de ci ou de ça.

Mes parents vivent dans un appartement de 5 pièces et quand nous arrivons, nous campons dans toutes les pièces. Tous les uns sur les autres pendant deux jours. Papa "petit plat" est extraordinaire et ne dit jamais rien. Je sais que d'autres ne seraient pas aussi cool que lui.

Parmi mes amies peu retournent "vivre" régulièrement chez leurs parents et la plupart me disent qu'elles ne le supporterait plus. Moi je le fais. Chez mes parents et mes beaux-parents. Idem pour papa "petit plat".

Je ne suis pas non plus très proche de mon frère de 7 ans mon cadet. Pas de point commun, pas le même style de vie, ni les mêmes intérêts. Ma maman vit très mal que sa famille soit désunie. Je me sens coupable alors que je ne suis sans doute pas toujours en tort.

J'assume mal mes décisions face à mes parents : toujours peur de leur réaction, d'entendre des reproches. Je suis encore la petite fille de 12 ans qui a peur de se faire gronder. Je ne suis pas rebelle, loin s'en faut. Mais j'ai fait certaines choses à ma façon (en accord avec papa "petit plat" qui apporte aussi sa pierre à l'édifice de notre famille) et cela a très mal passé.

Moi qui passait des semaines entières chez ma grand-maman (alors que ma maman ne travaillait pas ...), je ne laisse pas mes "petits plats" aussi longtemps à ma maman. Incompréhensible. Je n'ai pas pris mon frère comme parrain d'un des "petits plats" car nous n'avons (entre autre) rien en commun. Incompréhensible (mais je les ai baptisés pour éviter une 3ème guerre mondiale - je ne suis pas assez courageuse pour assumer le fait de ne pas le faire ...). Je ne vais pas seule avec les "petits plats" chez mes parents par peur des reproches qui me tomberaient immanquablement dessus si papa "petit plat" n'est pas à mes côtés. Incompréhensible. Nous ne sacrifions pas nos vacances pour les passer avec nos parents respectifs car c'est le seul moment durant lequel nous pouvons nous retrouver les 6 ensemble. Incompréhensible.

Je me rends bien compte que je fuis les conflits plutôt que de les affronter, mais j'assume déjà tellement de choses que je ne me sens juste pas la force d'en faire plus. Peut-être que je ne fais pas assez d'efforts ? Peut-être que les choses s'amélioreraient si je le faisais ? Ou peut-être pas ?

Quand je me projette dans l'avenir, je ne sais pas comment se comporteront les "petits plats" lorsqu'ils auront grandi. Vis-à-vis de moi, de mes choix, de ma façon de faire avec eux. Je ne doute pas qu'ils auront des reproches à me faire, mais je me promets d'essayer d'accepter leurs décisions, de faire preuve de tolérance et de maintenir, à tout prix, le dialogue entre nous.

Jamais (ou très rarement) ma maman ne m'a fait des compliments pour ma famille, le fait que je travaille encore avec 4 enfants, que les "petits plats" soient des enfants plutôt sages et agréables à vivre, etc. Non. Par contre me dire que je la privais de SES enfants, si !

Désolée si cet article est très décousu, plaintif et pas très drôle. J'ai de la peine à mettre de l'ordre dans mes pensées car j'ai eu droit à la énième série de reproches ce week-end et je me sens si coupable. Je vais, sans doute, comme chaque fois, céder à sa pression. Je ne me sentirai plus mal après, mais j'aurai l'impression d'avoir gagné quelques points dans le coeur de ma maman.

* Pas d'illustration pour cet article. Rien ne m'inspirait ou n'était en mesure de résumer mon état d'esprit. Promis, je ferai mieux pour la suite ^__^

jeudi 22 août 2013

Back to school

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7 semaines passées à vos côtés sans jamais me lasser. Et aujourd'hui, c'est déjà la rentrée.

J'ai un pincement, là, en pensant à mon "bébé" qui commence la 3ème Harmos (le CP en France). Les choses sérieuses. Les évaluations et la course à la performance. J'appréhende et j'espère que tout se passera au mieux.

Le saut dans l'inconnu. De nouvelles maîtresses. De nouvelles exigences. Sauras-tu t'y adapter ? Et tes copains ? Seront-ils sympa et trouveras-tu ta place dans le groupe ?

Et toi, A., assumeras-tu le fait d'être le "plus petit des grands" en 2ème Harmos (la GS pour la France)? Est-ce que je n'aurais pas dû retarder ton entrée à l'école d'une année pour te laisser vivre encore un peu ta vie d'enfant ?

C'est le coeur gros que j'ai préparé vos affaires d'école.



J'aurais aimé vous garder auprès de moi encore un peu. Profiter de vivre sans horaire, sans regarder la montre tout au long de la journée, sans crier pour que vous vous dépêchiez. Manger à pas d'heure. Traîner, tous ensemble, dans notre lit au réveil.

Ce matin, il y a un grand vide. Il me manque une partie de moi.

Je vous confie à d'autres qui vous aideront à grandir. Avec qui vous partagerez des souvenirs. Sans moi. Je n'en aurai que quelques brides, ici et là.

Alors que, souvent parfois, je rêve d'un moment rien qu'à moi, pour souffler, dès que vous êtes loin de moi, vous me manquez. C'est viscéral, j'ai beau faire des efforts, ça revient, toujours. La dualité de certaines mamans dont je fais partie.

Je sais que d'autres en rêvent, de cette rentrée. Pas moi.

Je voudrais vous garder au creux de moi, encore un peu. Vous protéger
et vous faire grandir à votre rythme.

Je voudrais vous gardez au chaud, près de moi. Vous serrez encore et encore quand j'en ai envie.

Mais j'essaye de me raisonner, car je sais que cela fait partie de votre développement et que, malgré toutes mes craintes, vous ne vous en sortez pas si mal. J'apprends à vous faire confiance et à vous laisser voler de vos propres ailes.

Il paraît que c'est cela le rôle d'une maman : donner des racines et des ailes. Vous apporter de la stabilité, un endroit où vous vous sentez bien et être à votre écoute. Et vous apprendre aussi l'autonomie, vous aider à grandir et à vous éloigner progressivement.

Mais, pffff, que ce deuxième objectif est parfois est difficile à mettre en pratique ...

mardi 20 août 2013

Sainte machine à laver, je vous bénis !

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Quand tu es jeune et beau/belle et bête, tu penses que rien ne peut être pire qu'un lendemain de veille ...

Que la nuit passée à proximité de la cuvette à appeler ta maman (en silence - trop la honte si elle s'en rendait vraiment compte) est la pire de ta vie.

Qu'avoir mal aux cheveux le lendemain et devoir supporter les "murmures" de ton entourage sont une épreuve en soi. C'est promis-jurer-cracher, jamais plus tu ne boiras une goutte d'alcool.

Nullipare, tu ricanes doucement quand tes ami(e)s primi- ou multipares te racontent leurs aventures avec leurs progénitures vomissant à tour de bras. De la compassion, non, tu n'en n'as pas encore parce que tu trouves ça trop drôle.

Et puis, tu deviens maman et la première gastro de sa majesté 1er du nom te semble la fin du monde. Comment une si petite chose peut-elle "déballer" autant de matière-liquide (biffer ce qui est inapproprié) ?

Tu bénis Sainte Machine à laver le linge et le Saint Patron des habitants d'immeuble d'avoir des voisins conciliants qui ne ronchonnent pas trop si tu monopolises leur jour de lessive pour cause de décrassage intensif (parce qu'en Suisse, quand on habite dans un immeuble, on a un local et un planning lessive : chaque locataire a accès à la machine à tour de rôle selon un horaire bien défini). *


Un jour (sans t'en apercevoir ou presque - rapport aux quelques kilos qui sont venus se loger sur tes fesses, cuisses, ventre, etc), tu es multi-multipare. Et là, l'angoisse commence à monter : que se passerait-il en cas de gastro familiale ? Tu redoutes un peu ce moment qui, tu le sais, va arriver tôt au tard.

Et, à l'improviste, ça te tombe dessus. PAF, retour de vacances. Tu pensais te la couler douce 3 semaines sans répercussion ? Une des nuits sans fin à éponger, changer 10-15 fois les lits, à retenir ton souffle, à t'arrêter 2 minutes en-dessus du lavabo en te demandant si tu ne vas pas, toi aussi, te sentir mal, à faire tourner la machine sans discontinuer. Heureusement, maintenant c'est Saint Patron des propriétaires qui est avec toi : plus de mauvaise conscience à faire tourner ta machine à pas d'heure pour enlever l'odeur pestilentielle qui règne dans toute la maison. Tu ne sais pas quoi faire ? Le ménage en profondeur t'attend car les "petits plats" malades en ont profité pour recrépir la salle de bain (et leur chambre, et le salon).

Et puis, après 2 jours de lutte acharnée, tu commences à te sentir, toi aussi, un peu faiblarde et nauséeuse ... Ce qui ne présage rien de bon, car le reste de la famille n'est, de loin, pas encore remis. Et là, au bord de l'agonie mais obligée de t'occuper du reste de ta famille, tu repenses à tes gémissements et tes lamentations alors que tu ne devais t'occuper que de ta propre carcasse... Que donnerais-tu pour pouvoir t'allonger 5 minutes et ne pas entendre les jérémiades de la chair de ta chair qui, elle, pète le feu entre un vomissement et l'autre.

Étrangement, dans cette situation, on ne se bouscule pas au portillon pour t'aider. Mais comme tu as l'habitude, en général, de ne compter que sur toi-même, tes enfants tu les as voulu, tu vas donc les assumer la tête haute (l'estomac aussi d'ailleurs), mais toujours avec un oeil sur la montre pour calculer combien d'heures il te reste avant le retour du pater familia à la maison, seul personne apte à te relever dans cette guerre sans merci (bon, à 21 heures passées, parce qu'il fuit les microbes au travail, lui !).

Bon, ça, c'est fait ! Encore une coche dans la To do list. Personne n'est décédé (si ce n'est de fatigue ...), tout le monde a repris du poil de la bête. On remise le thé noir, le coca, le riz, les carottes, les bananes. Et on se prépare à attaquer la rentrée, jeudi !

* Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé n'est que pure coïncidence

samedi 17 août 2013

Famille nombreuse #1 : le choix de la voiture

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Quand il s'est agi de changer de voiture pour cause d'agrandissement de la famille, j'ai longtemps cherché des avis sur le véhicule qui me faisait de l'oeil depuis passablement de temps, à savoir la Volkswagen Multivan, en version 7 places.

Après avoir passé pas mal de temps sur le net (comme d'habitude, hum), il a fallu me rendre à l'évidence, c'est surtout les papas qui avaient l'air de s'intéresser à ce genre de sujet, mais rarement les mamans pourtant souvent préposées au déplacement de la famille (comprendre par là, faire le taxi à longueur de semaine). Des descriptions très techniques, la plupart du temps, alors que je cherchais des réponses beaucoup plus terre à terre : convenait-il pour une famille nombreuse ou pas ?

Je me suis dit que j'allais combler ce vide, ahem ... Tant qu'à faire, autant que mon expérience serve à d'autres mamans dans le même cas que moi, même si, en général, se sont les papas qui achètent les voitures. Chez nous, ce n'est pas le cas ! Ces quelques lignes sont donc sans prétention, je n'ai pas été sponsorisée par VW (même si je n'aurais rien contre, si quelqu'un passe par hasard par là, ouh ouh, je suis là) et elles ont un but uniquement informatif, pour vous aider à faire votre choix, que ce soit pour ce modèle ou un autre.

Que dire donc de la bête ? Notre choix s'est porté sur le modèle 2.0 TDI 103 kW (un peu de technique que diable !)


J'aime :

- même si c'est futile, je le trouve beau (c'est bien une réflexion de nana, ça) ! Nous l'avons en version noire (bon, d'accord, ce n'était pas mon premier choix parce que je ne vais pas vous le cacher, c'est salissant) et il en jette ! Tout cela est bien subjectif, une question de goût, mais moi je le kiffe !

- il y a de la place à l'intérieur. En version 7 places, les "petits plats" ont largement de quoi s'ébattre (attachés dans leurs sièges, naturellement). Cet espace permet même au passager avant de se lever et d'aller ramasser quelque chose entre le siège (ou d'intervenir pour remettre en route un DVD, par exemple). Fini de faire du contorsionniste et de se déboîter l'épaule. Bon, il ne faut pas en abuser non plus ... Et, luxe suprême, en cas de pluie lors des déplacements, les pic-nics peuvent sans problème se faire à l'intérieur du véhicule : la version sardines en boîte comme dans nos précédentes voitures est oubliée !

Un peu de couleur dans ce monde gris

- les places modulables. Face à la route, dos à la route, les sièges de la deuxième rangée pivotent. Pour les courts trajets, nous voyageons en version "salon" avec les 4 "petits plats" qui se regardent. Pour les longs trajets, lecteur DVD oblige, tout le monde regarde dans la même direction.

Le salon des "petits plats"

- la table escamotable, idéale pour jouer. Bon, allez, je l'avoue, elle est aussi source de disputes parfois parce que seuls deux sièges y ont accès. Nous avons donc instauré un tournus pour que chacun en profite, ahem.

- la qualité et la solidité de l'habitacle. Pour avoir pas mal comparé avec les concurrents, c'était un argument essentiel : avec des "petits plats" qui ne sont pas encore très délicats (mode bourrin - ON), je sais que c'est du solide. Je ne peux pas en dire autant du véhicule concurrent (neuf, je précise !) que j'avais testé et dont la table avait lâché dès la première utilisation (sans parler du porte-bouteille qui m'était resté dans les mains) ...

- les protèges-soleil intégrés. Idéal pour laisser les enfants gérer la luminosité. Très agréable, car les vitres sont larges et nombreuses. Il existe aussi l'option vitres teintées, mais l'addition s'allonge.

- le coffre qui nous permet de partir en vacances sans rien mettre sur le toit et sans que toute la vitre arrière soit masquée (et pourtant j'ai de la peine à voyager léger ...). Je suis tombée l'autre jour sur le même modèle, mais en version 9 places, et je dois dire que, avec seulement 7 sièges, le coffre me faisait encore plus rêver. Mais bon, c'était une version encore plus chère et le véhicule faisait 40cm de plus. Dépassement dans les places de parc garanti !

J'aime moins :

- le prix. Parce que oui, il faut être clair, ce véhicule coûte bonbon. La qualité allemande, paraît-il ... A croire que le budget des familles nombreuses gonfle en même temps que le nombre d'enfant. Ben non, ce n'est malheureusement pas proportionnel. Ou alors j'ai loupé quelque chose ?

- la consommation de carburant. C'est un véhicule lourd et imposant, qui consomme pas mal à l'heure des voitures éco-quelque chose. Et qui a un réservoir proportionnel à sa taille : faire le plein (environ 80 litres) fait mal au porte-monnaie (surtout quand on sait qu'en Suisse le litre de diesel tourne autour de 1 euros 45 voir plus ... ). Sur les courts trajets (urbains qu'on dit dans le jargon spécialisé), nous tournons aux environs des 10 litres au 100, par contre, nous pouvons faire plus de 800 kilomètres avec un seul plein quand nous empruntons majoritairement des autoroutes (à peu près 7 litres au 100). L'émission de CO2 n'est pas folichonne non plus : plus de 200g/km. Quand on sait que certaines voitures (beaucoup plus petites, je vous l'accorde) tournent à moins de 100g/km, ça donne à réfléchir. Hélas, nous, les familles nombreuses ne sommes pas un marché prioritaire.

- le relatif manque de maniabilité. C'est très personnel, mais je trouve qu'il est un peu difficile à manoeuvrer, en particulier quand il s'agit de parquer en avant. Je dois toujours m'y reprendre à deux, trois fois pour réussir à m'enfiler dans une place. Du coup, je me parque souvent en marche arrière et ça m'a déjà joué des tours (le plafond descendant du parking souterrain, ahem)

- la difficulté à communiquer à l'intérieur de l'habitacle. Autant, au début, on était heureux papa "petit plat" et moi, de ne plus avoir le souffle des enfants dans le cou, autant, à l'usage, on regrette de ne plus arriver à se parler sans devoir crier car on s'entend très mal à cause de l'éloignement (je n'aurais jamais imaginé écrire ça un jour ...). Je ne sais pas si c'est valable dans tous les véhicules de ce type, mais pour une famille, c'est clairement un défaut.

- le manque d'allume-cigares. Un détail me direz-vous ? Que nenni quand il s'agit d'installer 2 lecteurs DVD doubles et un GPS. Je vous rappelle que c'est quand même un véhicule prévu pour les familles nombreuses ! Donc avec un allume-cigare dans le coffre, un sur la troisième rangée et un près du tableau de bord, il y a clairement un souci. Il faut donc investir dans une prise-multiple.

- la porte du coffre. Lourde, très (trop ?) lourde à rabattre pour le refermer. Je sais que le tour de rein me pend au bout du nez. Les autres automobilistes ont aussi tendance à oublier (ou plutôt ne se rendent pas compte) qu'il nous faut de l'espace pour l'ouvrir. Combien de fois ai-je retrouvé une autre voiture parquée à quelques centimètres de notre pare-choc, ce qui m'a obligée à charger mes courses depuis l'intérieur. J'aime ...

- rien à voir avec le véhicule en lui-même, mais depuis que je conduis ce "mastodonte" j'ai l'impression que certaines places de parc sont lilliputiennes. On se rend compte que le mètre carré est cher. Mais également que le savoir vivre et le respect d'autrui n'est pas donné à tout le monde : depuis son achat à la naissance de L., 11 mois bientôt, il a déjà fallu refaire toute l'aile gauche parce que quelqu'un l'avait consciencieusement enfoncé avec une autre voiture. Et je ne compte plus les coups parce que, régulièrement, mais indépendamment de ma volonté, je suis parquée assez près de la voiture à côté.

En conclusion :

7 +, 7 -. Le parfait équilibre. Moi, je l'aime d'amour ma voiture ! Je ne changerais pour rien au monde, malgré les quelques défauts que j'ai énumérés. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il existe de modèle parfait. Cela dit, tout cela reste purement subjectif et relève des mes impressions personnelles.

Je me sens à l'aise en la conduisant et je vous assure que j'en avale, des kilomètres. J'aime aussi cette sensation d'être plus haut que la route, au point que, quand j'entre dans d'autres voitures, j'ai l'impression d'être assise à même le sol.

Le prix, par contre, arghhhhhhh. C'est vraiment un investissement à long terme qui mérite une réflexion approfondie. Un véhicule économique ET écologique reste donc encore à développer pour les familles nombreuses.

Nous avons eu la chance incroyable de tomber sur un modèle d'exportation qui avait transité par la Tchécoslovaquie. Impossible par contre, d'être exigeant quant aux options : il fallait le prendre tel quel. Au final, quelque 30% en moins. Seul détail piquant, le mode d'emploi de la voiture, en Slovaque. Pour en obtenir un exemplaire en français, il a fallu débourser 80 Euros ...

jeudi 15 août 2013

Dis Monsieur, construis-moi un château

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Dernière étape de nos vacances, un petit séjour de deux jours en Bourgogne, pour fêter tranquillement les 3 ans de N. (mais quelle idée de donner naissance à un bébé en plein milieu des vacances d'été, ahem !).

Les "petits plats" étant fasciné par les châteaux forts et autres chevaliers, mon choix s'est arrêté sur le château de Guédelon, en Bourgogne. Pensez donc : un château bâti au XXe et XXIe siècle, selon les techniques du XIIIe siècle.

Je pensais que cette expérience serait enrichissante pour les "petits plats" et je ne me suis pas trompée. Nous les avions inscrits à deux ateliers durant notre journée sur le site : A., 5 ans, a fabriqué des carreaux de pavement (comprendre notre carrelage actuel) et M., 7 ans, a taillé la pierre. 2 heures d'activités passionnantes d'où ils sont repartis avec pleins de souvenirs à ramener à la maison.


En famille, nous avons fait ensuite plusieurs haltes à différents endroits du site pour observer et se faire expliquer les techniques, les gestes séculaires reproduits par des oeuvriers (non ce n'est pas une faute de frappe, c'est le terme exact qui désigne les 50 personnes qui travaillent sur le site). Le cordier, le teinturier, le vannier, le tailleur de pierre (dans la carrière et dans l'atelier pour les oeuvres plus fines), le charpentier, sont quelques-uns des métiers pratiqués pour la construction de ce château.

A titre personnel, j'ai été complètement fascinée par la technique et la beauté de la voûte en bois du logis principal. J'aurais pu l'admirer pendant des heures.


J'ai aussi été frappée par l'aspect du château : alors qu'il est neuf (les travaux ont débuté en 1998), il ressemble à d'autres édifices moyenâgeux que nous avons déjà visités. Je me suis rendue compte que l'aspect des monuments que nous voyons et admirons de nos jours, n'est pas complètement différent de celui que connaissaient les personnes du Moyen-Âge. Ce fût pour moi une découverte incroyable !

Un détail à relever toutefois, que je n'avais pas anticipé ... Quand il fait beau et chaud, le terrain qui entoure le château est très, très poussiéreux. Logique après coup, mais une bonne douche est nécessaire après la visite et il faut prévoir des vêtements en conséquence. J'imagine que quand il pleut, l'inverse est également vrai : on doit marcher dans la gadoue et la douche/les vêtements sont tout aussi indispensables ...

mardi 13 août 2013

Télégramme

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Retour de vacances - STOP - Valises à vider - STOP - Montagne de lessive à escalader - STOP - Voiture à nettoyer - STOP - Opération ravitaillement - STOP - Travail à reprendre - STOP - Pile de dossiers à attaquer - STOP - Nettoyages suite à vomito fulgurant - STOP - Installer barrière dans les escaliers - STOP - Gazon à tondre - STOP - Jardin potager à défricher - STOP - Fournitures scolaires à acheter - STOP - Paperasse à classer - STOP - Apéros avec les voisins impératifs - STOP - Profiter des "petits plats" encore une semaine et demie - FIN

samedi 10 août 2013

Petit d'homme devient grand

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Tu m'as réconciliée avec l'accouchement.
Tu as atténué des souvenirs douloureux.
Tu as guéri des blessures et en a apaisé d'autres.

Tu es mon 3ème bébé. Mon bébé douceur.
Un petit garçon encore tout en rondeur, mais qui devient grand.
Tu es le coquin de la fratrie.
Tu es le plus malicieux.

L'arrivée de ta soeur t'a un peu déstabilisé.
Tu as un sacré petit caractère.
Tu sais très bien ce que tu veux, mais surtout ce que tu ne veux pas.

Personne ne résiste à ton sourire enjôleur.
Tu le sais et en joue déjà très bien.

Tu aimes chanter et faire de la musique.
Suivre tes frères dans leurs jeux.
Venir te frotter dans nos jambes à la recherche de câlins.
Te blottir tout contre nous en nous racontant ta vie.

Tu zozotes quand tu parles.
Mais tu tiens mordicus à ta lolette.
A ton doudou, aussi.

Tu commences la maternelle au mois de septembre.
Tu te réjouis d'avoir des copains rien qu'à toi.

Tu me fais souvent tourner en bourrique.

Tu fais fondre mon coeur de maman.

Tu es tout ça à la fois.


Je t'aime de tout mon coeur, à un point que tu ne réalises sans doute encore pas.

Joyeux anniversaire mon Babydou!

mercredi 7 août 2013

A la recherche des Korrigans

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Lorsque nous voyageons, j'ai pris l'habitude de préparer les "petits plats" à ce qu'ils vont découvrir, le plus souvent au travers de livres pour enfants, de carnets de voyage, mais également sur Internet.

Quand nous avons appris que nous partirions en Bretagne pendant les vacances d'été, nous avons plongé, en famille, dans les aventures des Chevaliers de la Table ronde, mais aussi dans les contes et légendes bretons.







Les "petits plats" se sont tout de suite pris d'affection pour les Korrigans, les petits lutins bretons, farceurs et espiègles.


Nous ne pouvions donc pas, durant notre séjour, passer à côté d'une promenade à la rencontre du monde des Korrigans, sur les traces d'Ozégan.

Les enfants se sont régalés, se sont tout de suite pris au jeu et ont adoré prendre le temps de construire une petite maison prête à accueillir un nouvel occupant. Nous, adultes, avons beaucoup apprécié la balade et la découverte des oeuvres éphémères de ce parcours nature.

Encore une visite à conseiller si vous êtes ou passez dans le coin !

lundi 5 août 2013

Quand une naissance vous fait retomber en enfance

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Quand, après 3 petits garçons, on m'a annoncé que j'attendais une petite fille, je ne cache pas que j'ai paniqué cogité pendant quelques jours. Parce que non, nous n'avons pas fait ce 4ème bébé pour tenter à tout prix d'avoir une fille !

Est-ce que j'allais savoir m'occuper d'une petite nana (mine de rien, les garçons, je maîtrisais plutôt pas mal) ?

Est-ce que j'allais réussir à créer et surtout maintenir des liens un peu plus étroits que ceux qui me lient à ma propre maman (c'est parfois un peu tendu et il y a malheureusement pas mal d'incompréhension/de non-dit entre nous) ? Des hauts et des bas inhérents, sans doute, à bien des familles, mais qui me pèsent souvent parfois sur le moral.

Est-ce que j'allais parvenir à trouver de l'intérêt dans les jeux, les activités, le monde girly après avoir été plongée, pendant 6 ans, dans le monde des tracteurs, machines de chantier, petites voitures, chevaliers et pirates ?

Un soir d'intense réflexion, je me suis tombée par hasard sur mes albums de photos d'enfance. Je les ai tous parcourus en une soirée, une façon, sans doute, de me rassurer, de savoir que j'avais été heureuse et aimée (ce qui était le cas, naturellement !).

Et, par hasard, j'ai retrouvé toute une série de clichés pris dans ma chambre de petite fille sur lesquels j'ai revu avec bonheur mes jouets d'enfant, mais aussi les dizaines de peluches que me confectionnait ma grand-maman et mon doudou qui, 30 ans plus tard, partage encore mes nuits coule des jours heureux dans notre chambre à coucher (oulala, quelle révélation je vous fais-là !).

Après un premier passage dans le grenier parental, je suis rentrée chez moi avec certains de mes "trésors", mais je me suis surtout rendue compte qu'il m'en manquait certains, disparus au gré des déménagements, des tris ou des petites mains peu délicates. Mes Duplos, Polly Pocket, en particulier, sont introuvables.

Trouvailles d'un vide-grenier pendant nos vacances

Avant la naissance de mon bébé, je me suis donc mise à rechercher frénétiquement mes jouets disparus, j'y ai passé beaucoup (trop) de temps. J'avais un besoin quasiment vital de combler un "vide" qui pourrait me permettre de créer des liens avec ma fille. Bon, inutile de vous cacher que, dès sa naissance, toutes mes craintes se sont avérées infondées, mais cela m'a permis de me replonger dans mes souvenirs de petite fille et d'y trouver un côté apaisant pour accueillir mon bébé.


Petit à petit, je découvre donc des pièces manquantes (ou des exemplaires que j'aurais voulu posséder à l'époque) et je partage certaines de mes trouvailles avec mes trois petits garçons ou j'en garde d'autres pour ma mini-puce en espérant qu'elle aimera y jouer, plus tard. Quel bonheur de regarder mes "petits plats" s'éclater avec mes anciens jouets et y trouver, eux aussi, du plaisir !

Et même si la pratique du vide-grenier n'est pas encore très répandue chez moi, en Suisse, rendant mes recherches souvent laborieuses, je me fais plaisir lorsque je suis en vacances.

Je continue aussi mon exploration du grenier de mes parents et je rentre souvent avec des nouveautés. Mes barbies m'attendent encore dans un coin. Il paraît même qu'il y a une maison de poupées dont je n'ai aucun souvenir. Je me réjouis de la redécouvrir et de la faire emménager dans sa nouvelle chambre, celle de L.

Cette recherche des jouets de mon enfance, m'a amené à me demander ce que j'allais faire de ceux de mes propres enfants, une fois qu'ils seront trop petits pour les utiliser. Je ne remercierai jamais assez mes parents (surtout ma maman) d'avoir conservé la plus grande partie des miens et je pense essayer de faire de même pour les petits plats, dans la mesure de la place disponible pour le stockage.

Et chez vous, vos jouets de petite fille/petit garçon, est-ce que vous vous en souvenez ? Les avez-vous gardés ? Partagés avec vos enfants ? Et ceux de vos enfants, qu'en faites-vous ?
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